Bouchons Franciliens vu par La Gazette SQY le 17 janvier 2019

La jeune association de solidarité Bouchons franciliens, entité locale de l’association nationale Coeur2Bouchons, est désespérément à la recherche d’un local dans les environs pour stocker et trier les bouchons en plastique qui lui sont donnés, avant d’être vendus pour acheter du matériel pour les personnes à mobilité réduite. Son siège social est basé à Plaisir, chez le président de l’association, Sébastien Dorut-Le Febvrier, dont le garage commence à être trop étroit pour un meilleur développement.

L’association Bouchons franciliens existe depuis l’été dernier, et est l’antenne d’Île-de-France de l’association nationale Coeur2bouchons. Comme son aînée Bouchons d’amour, les bénévoles de l’association récupèrent les bouchons en plastique de tous types, mais également les couvercles en plastique. Ces derniers sont ensuite stockés, triés, puis vendus à une usine de recyclage en France.

L’argent ainsi récolté sert « à financer du matériel pour les personnes à mobilité réduite, explique Sébastien Dorut-Le Febvrier, président de Bouchons franciliens et de Coeur2Bouchons. 100 % de l’argent qui provient de la vente est redistribué dans l’achat de matériel », insiste-t-il, investi dans cette cause depuis de nombreuses années. Sauf qu’actuellement, le président de Bouchons franciliens réalise tout le stockage et le tri depuis chez lui à Plaisir, faute d’arriver à trouver un local. Une situation qui l’oblige même à devoir refuser des dons de bouchons.

« Je recherche désespérément un local. J’ai contacté toutes les mairies de tout le département, et toutes m’ont répondu qu’elles n’ont pas de place, regrette Sébastien Dorut-Le Febvrier. Pourtant, nombreux sont les locaux même commerciaux qui sont vides depuis des années alors qu’ils pourraient nous être prêtés gracieusement contre remise d’un Cerfa pour déduction fiscale. »

Le président associatif lance donc un appel à l’aide et est à la recherche d’un local d’environ 90 m³, pour « stocker l’équivalent de 900 sacs de 100 litres de bouchons », plus « un petit espace pour pouvoir trier », détaille-t-il. Pour l’instant, Bouchons franciliens dispose de deux points de récupération de bouchons : au magasin Truffaut et devant le domicile de Sébastien Dorut-Le Febvrier dans le quartier plaisirois de la Boissière. Ce dernier s’occupe également tout seul de l’association : « Tant que je n’ai pas de local, je ne peux rien faire. Je ne m’inquiète pas de la recherche de bénévole, c’est le local qui est le plus gros problème. »

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